zéro perte nette de biodiversité
Promotion de l’approche
Zéro perte nette de biodiversité
Le concept
L’approche zéro perte nette signifie que toute perte de biodiversité provoquée par un projet de développement à un endroit doit être compensée par une augmentation similaire à un autre endroit. Cette approche nécessite une comptabilité de la biodiversité qui permet de démontrer que les gains sont équivalents aux pertes. Ce concept favorise la mise en pratique de techniques visant l’augmentation de la biodiversité, comme la restauration des habitats, les phytotechnologies et la conservation.
Cette approche a été popularisée lors de son adoption par la Société financière internationale, une branche de la Banque Mondiale, qui a défini une façon pragmatique de l’atteindre dans la norme de performance no 6, mieux connue sous son acronyme anglophone IFC PS6. Cette norme a été adoptée par la centaine de banques internationales ayant ratifié les Principes d’Équateur ainsi que par une cinquantaine de grandes entreprises qui en ont fait une politique corporative. De nombreux pays ont aussi adopté une telle politique.
Un document plus complet sur cette approche est disponible en pdf.
Objectif de la campagne de promotion
En ce moment, l’atteinte de zéro perte nette de biodiversité est surtout motivée par l’accès à des fonds auprès des banques internationales, qui exigent la mise en œuvre stricte de la norme de performance no 6. Cette norme s’applique dans tous les pays du monde, sauf dans les pays de l’OCDE, dont le Canada. L’objectif à long terme de cette initiative de l’ACRSD Chapitre Québec est l’adoption par les gouvernements canadiens et québécois de l’objectif d’aucune perte nette de biodiversité et, par le fait même, de freiner la perte de capital naturel.
À cette fin, il est nécessaire de faire connaître l’approche de zéro perte nette et de démontrer sa faisabilité et sa pertinence. Une fois cela acquis, il sera possible de militer en faveur de modifications réglementaires.
Accompli jusqu’à maintenant :
La promotion de cette approche comprend un aspect technique et une perspective plus politique. Jusqu’à maintenant, M. Benoit Limoges a voulu démontrer la faisabilité de cette approche en se concentrant sur les aspects techniques et scientifiques. À cet effet, il a donné des conférences dans divers événements :
- Association québécoise pour l’évaluation d’impact,
- Association canadienne de restauration des sites dégradés,
- Chapitre Saint-Laurent,
- Rendez-vous international sur la gestion de l’eau,
- Congrès international de Phytotechnologies,
- Congrès de l’Association des biologistes du Québec.
En fait, il a été impliqué dans l’organisation de ce dernier événement qui avait comme trame de fond de faire connaître cette approche et d’en expliciter les différentes facettes. Le communiqué final du congrès recommandait l’adoption de cette approche.
Aussi, des mémoires ont été déposés lors de certaines consultations, lesquels demandaient l’adoption de cette approche :
- Consultations sur la réglementation de la loi sur les milieux humides et hydriques ;
- Audiences pour le pipeline de TransCanada ;
- Audiences sur l’évaluation environnementale au fédéral.